| Nombre de loges : environ 700 loges | |
| Nombre de membres : environ 15000 membres | |
| Année de création : 2012 | |
| Adresse du siège social : 6/8 rue Gesnouin 92110 CLICHY | |
| Téléphone : 01 41 05 98 68 |
La Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GL-AMF) est une obédience maçonnique française, exclusivement masculine, fondée en avril 2012 suite à une scission majeure au sein de la Grande Loge Nationale Française (GLNF). Cette scission est intervenue à la suite d’une crise interne profonde impliquant le Grand Maître de l’époque, François Stifani, et initiée par Alain Juillet. En mai 2012, la GL-AMF démarre avec environ 5 000 membres.
La création de la GL-AMF avait notamment pour objectif de rétablir les relations avec les loges régulières internationales, en particulier la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA), après que 34 grandes loges étrangères avaient suspendu leur reconnaissance de la GLNF en 2011 et 2012. Toutefois, le 11 juin 2014, la GLUA a rétabli sa reconnaissance envers la GLNF portant un rude coup aux projets de la GL-AMF.
À la fin de l’année 2015, la GL-AMF comptent près de 15000 membres répartis dans près de 750 loges. Elle a établi des traités et accords d’amitié avec plusieurs autres obédiences, dont la Grande Loge de France, la Grande Loge Écossaise Réformée et Rectifiée d’Occitanie (GLERRO) et la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra, permettant notamment les inter-visites entre membres.
En septembre 2018, la GL-AMF a inauguré de nouveaux locaux de 1 000 m², qu’elle a acquis et rénové, comprenant huit temples, deux salles de réunion et des bureaux administratifs. Ces locaux accueillent une cinquantaine de loges représentant environ 1 500 membres.
Depuis 2018, la GL-AMF publie une revue trimestrielle de recherche, « Les Cahiers de L’Alliance », visant à explorer la pensée et la tradition spirituelle maçonniques dans la pratique contemporaine de la franc-maçonnerie spiritualiste.
En 2021, la loge « Athanor » de Puteaux a été dissoute après que plusieurs de ses membres ont été mis en examen dans l’affaire dite des « barbouzes de la DGSE ». Cette affaire a mis en lumière les difficultés et les défis que peuvent rencontrer les obédiences maçonniques dans la gestion de crises internes et dans le maintien de leurs principes fondamentaux.