Rite Opératif Salomon

Et si ton rite, c’était le Rite Opératif de Salomon ?

Un retour aux sources, entre bâtisseurs et sacré.

Quand on parle de franc-maçonnerie, on pense souvent aux rituels très symboliques, aux récits mythiques, aux légendes bibliques… Mais il existe aussi un rite qui cherche à revenir à la racine la plus simple et la plus forte : celle des maçons opératifs, les bâtisseurs de cathédrales et de temples. C’est le Rite Opératif de Salomon (ROS). Ce rite n’est pas vraiment répendu mais qui attire celles et ceux qui veulent sentir la pierre, l’outil, et renouer avec l’art de construire.

Aux origines : retrouver l’esprit des bâtisseurs

Le Rite Opératif de Salomon puise dans les traditions des compagnons et maîtres d’œuvre du Moyen Âge. Ces hommes maniaient le maillet et le ciseau, travaillaient la pierre, et voyaient dans leur métier bien plus qu’un travail : une voie de perfectionnement.

L’idée du ROS est de ressusciter cette dimension « opérative ». Non pas pour rejouer au tailleur de pierre, mais pour retrouver ce lien direct entre geste, outil et spiritualité. Ici, la franc-maçonnerie n’est pas seulement spéculative : elle veut rester ancrée dans un art de bâtir concret.

Les mythes et la figure de Salomon

Comme souvent en maçonnerie, le Temple de Salomon sert de pivot. Le ROS revisite la légende des maîtres bâtisseurs qui auraient participé à sa construction. Mais là où d’autres rites se concentrent sur la dimension symbolique ou ésotérique, le ROS insiste sur la transmission d’un savoir-faire, d’un esprit compagnonnique, d’une manière d’être au monde par le travail et la matière.

Les outils (équerre, compas, maillet, règle..) sont plus que de simples symboles : ce sont les clés de compréhension du monde et de soi. Chaque geste opératif devient une métaphore initiatique.

Un rite encore confidentiel

On ne va pas se mentir : le Rite Opératif de Salomon est minoritaire. Tu ne le trouveras pas dans les grandes obédiences comme le GODF, la GLNF ou la GLDF. Mais il a ses espaces, ses cercles, notamment au sein de l’Ordre Initiatique et Traditionnel de l’Art Royal (OITAR).

C’est un choix particulier : celui de rejoindre une démarche qui se veut plus artisanale, plus enracinée, moins académique. Et c’est justement ce qui séduit certains chercheurs : retrouver l’authenticité d’une maçonnerie où l’opératif et le spirituel se mêlent.

Est-ce que le ROS est fait pour toi ?

Le Rite Opératif de Salomon s’adresse à celles et ceux qui ressentent l’appel des pierres taillées, des cathédrales en chantier, de la main qui travaille la matière comme le reflet d’une transformation intérieure.

Il n’a pas la puissance internationale du REAA, ni la rigueur mystique du RER, ni l’élan rationnel du Rite Français. Mais il a une saveur unique : celle du retour à l’origine.

Si tu veux retrouver le souffle des bâtisseurs, sentir que chaque outil est un enseignement et que chaque construction est une métaphore de ton propre chemin, alors oui, le ROS peut être une voie splendide.

Résumons-nous :

Le Rite Opératif de Salomon, c’est :

  • un retour aux sources des maçons bâtisseurs,
  • une forte valorisation des outils et de la symbolique de l’art de construire,
  • un recentrage autour du Temple de Salomon et de sa légende,
  • une pratique rare, notamment portée en France par l’OITAR,
  • une expérience à la fois artisanale et spirituelle.

Alors, pourquoi pas le Rite Opératif de Salomon ?

Si tu as envie de te reconnecter à la maçonnerie des origines, si tu veux sentir l’écho des pierres et des cathédrales dans ta propre quête, ce rite pourrait être ta maison.
C’est un retour en arrière… mais pour mieux avancer.

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